Les stars aussi font du paintball!!!!


Fabrication d'une bille paintball

Je vous invite à travers ce lien à voir la fabrication d'une bille paintball. Un peu de culture de fait pas de mal...


http://video.google.fr/videoplay?docid=8166776290017096864

Plan éclaté d'un lanceur Tippmann A5 Mécanique

On jurerait que c'est une vraie!!!

Call Of Duty, comme si on y était...

Ram Walther P99

Lanceur M249 en action!!

Lanceur M249

Rap4 T68 Box Magazine

Lanceur Rap4 T68 M1919

Lanceur Rap4 T68

Le Paintball Scénario ou Simulation

Directement hérité des premiers temps du paintball en France, les parties de simulation sont pratiquées par des joueurs portant des tenues camouflage et des lanceurs à l'aspect proche de celui d'armes véritables (répliques). L'aspect ludique y est tout aussi, sinon plus important que l'aspect sportif. Le tout dans le respect de la sécurité élémentaire du paintball. Ces types de jeu peut se rapprocher du jeu de rôle grandeur nature pour la richesse des accessoires qu'on y trouve (véhicules, fumigènes, déguisements…) et des règles de Roleplay sont exigées. Plusieurs associations de paintball scénario ont ainsi rejoint la Fédération française des Jeux de Rôles Grandeur Nature (FédéGN) : www.fedegn.org
Les Big Game :
  • Taille de l'évènement: Les Big Game sont des parties scénarisées à grande échelle.
  • Durée: Ces parties se déroulent sur un à plusieurs jours.
  • Nombre de participants: Il peut atteindre plusieurs centaines de joueurs, répartis en autant d'équipes que le nécessite le scénario.
  • Activités: Des tâches peuvent être attribuées à chaque joueur, laissant une grande liberté d'action et de jeu sur le terrain.
  • Spécificité: la taille, l'ambiance, la diversité des thèmes.
Les scénarios se veulent évolutifs, plus tactiques, plus complexes que le simple jeu qui était à la base la conquête du drapeau. Certains de ces scénarios permettent de revivre des moments historiques de la deuxième guerre mondiale ; le débarquement étant certes l’un des plus populaires. Certains joueurs portent même des vêtements d’époque, cela les plonge dans un monde imaginaire. Certains font de longues réflexions sur la triste réalité qui a frappé les vrais héros de ce débarquement. La plupart étant tous trop jeunes pour avoir vécu ou même connu quelqu’un y ayant vraiment participé. En Amérique du Nord, certains terrains ont acquis une notoriété planétaire avec des Big Game comme le Oklahoma D-day 's avec ses milliers de participants alors que plus au nord, un des plus spectaculaires événements a lieu chez Bigfoot Paintball au Canada. Avec un record de 976 joueurs pour le Big game de 2009.
Le Paintball Camo ou Paintball Simulation :
  • Taille de l'évènement:
  • Durée: Ces parties se déroulent de un à plusieurs jours.
  • Nombre de participants: Il peut atteindre plusieurs centaines de joueurs, répartis en autant d'équipes que le nécessite le scénario.
  • Activités: Un scénario de fond, des missions selon les équipes, des spéciliatés pour les joueurs (médecin, artificier, saboteur, technicien, scientifique...).
  • Spécificité: Les équipements, habits et tenue de camouflage qui sont à la base des équipements, sont ceux utilisés au début du paintball. Il trouve ses racines et sa popularité dans les jeux vidéos de simulation tels que Counter-Strike ou Rainbow Six et ressemble en tous points à l'Airsoft au niveau de l'utilisation du matériel qui est destiné aux forces armées. Les fabricants de matériel de paintball français ont depuis 2004 remis dans leur catalogue des lanceurs d'armes paintball et d'autres équipements dédiés à la simulation de jeux de combats. L'objectif n'est pas la compétition.
Au Canada et plus particulièrement au Québec, ce mode de jeux gagne de plus en plus d’adeptes. Il y a plusieurs équipes différentes de Mil-Sim, avec leur propre code, leur code vestimentaire, leur système de grade, des règles de jeu ayant pour but de simuler le plus possible de vraies opérations militaires. Le matériel disponible pour les joueurs a beaucoup évolué depuis l’époque des marqueurs aux couleurs fluo, les armes de Paintball sont maintenant de vraies répliques de MP5, de M16, il est possible de se procurer des fumigènes, des lance grenades, des bazookas, des casques balistiques et tout un arsenal de vestes tactiques tout aussi réalistes que celles portées par les corps d’élite. Les fournisseurs d’armes à feu FN Herstal ont même une division (Tiberius) fabricant des armes pour le Paintball dérivé des armes de contrôle de foule. Le plus gros fabricant d’armes de Paintball : Tippmann est une compagnie qui construisait des répliques d’armes à feu. La plupart des fabricants d’accessoires ; lunettes de visée, vestes tactiques, marqueur laser ont des divisions qui fabriquent des pièces spécialement pour le Paintball.

Source: Wikipedia

Compétition dans le monde

Le paintball est très populaire aux États-Unis, c'est le cinquième sport extrême avec plus de 16 millions de pratiquants dans le monde, il existe deux circuits majeurs nationaux :
  • la National Professional Paintball League : jeu à 7 joueurs en marqueurs semi-automatiques et une catégorie Pompe à 5 joueurs.
  • la National X-Ball League organisée par la PSP (Paintball Sport Promotion): jeu à 5 joueurs en marqueurs semi-automatiques avec tir assisté en mode psp (raffales de balles, à un maximum de 15 balles par secondes) en format long "X-Ball". La PSP fonctionne comme les circuits classiques de sport collectif professionnel américain avec des franchises par ville.
Le premier circuit asiatique a fait ses débuts en 2006 mais le développement du paintball dans cette zone du globe est freiné par des législations sévères sur l'équipement.

Source: Wikipedia

Compétition en Europe

Organisée autour d'un organisme privé, le Millennium Series, le circuit européen est actif depuis 2000, bien que son format évolue encore chaque année. La gestion du championnat se fait selon un calendrier "à l'américaine", d'avril à octobre, avec cinq étapes situées dans des pays tels que la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne principalement, mais aussi la Belgique ou l'Espagne, le Portugal et les Pays-Bas par le passé.
Le circuit est organisé en plusieurs catégories de niveaux et se joue en trois types de format de jeu :
  • la CPL : ou Champions' Paintball League : chaque équipe est composée de 5 joueurs, auxquels s'ajoutent 2 remplaçants maximum, 1 coach, avec des marqueurs semi-automatiques assistés limités à 12 billes par seconde. Le format de jeu est de type "long", il s'agit dans une limite de temps (15 minutes) de jouer le maximum de parties, celles-ci se terminant lorsque qu'un joueur a réussi à toucher la base adverse, la première équipe totalisant 5 points ou celle en tête à la fin du temps gagne. Ce format est limité à 16 équipes dont les 2 dernières en fin de saison sont rétrogradées en SPL ;
  • la SPL : ou Semi Pro League et : chaque équipe est composée de 5 joueurs, 2 remplaçants maximum, 1 coach, avec des marqueurs semi-automatiques assistés limités à 10 billes par seconde. Le format est identique à la CPL, excepté le temps limité à 10 minutes et la limite de points de 4 pour remporter la victoire. 2007 est la première saison de SPL, et elle est limitée à 32 équipes dont les 2 premières passeront en CPL, et les 6 seront rétrogradés en Division 1 ;
  • la Division 1 : Division qui subit un changement au cours de la saison 2008 où elle passe à un réglement identique à la SPL. L'accès est uniquement possible aux vainqueurs de la Division 2, et les 6 meilleures équipes de la Division 1 seront promues en SPL.
  • la Division 2 ou M7 : Cette division change également de format de jeu en 2008, pour adopter le format SPL (ou format X-BALL Light), avec des marqueurs semi-automatiques assistés limités à 12 billes par seconde. Cette division à la différence de la SPL, CPL et Div1 n'est pas soumise à une qualification préalable, mais il est en revanche nécessaire de remporter la saison en Division 2 afin d'accéder en Division 1. Le format de jeu est de type "X-Ball" à 5 joueurs mais s'appelle toujours "M7".
  • le M5 : chaque équipe est composée de 5 joueurs avec des marqueurs semi-automatiques assistés limités à 12 billes par seconde. Suite à la demande de nombreuses équipes, cette division est soumise à classement annuel bien qu'elle serve uniquement à permettre aux jeunes équipes locales de prendre un avant-goût du circuit européen avant de s'engager sur une saison entière. Le format est un jeu de drapeau classique.
Il existe un autre circuit privé en Europe de l'Est appelé le Centurio, dont les meilleurs représentants participent au Millennium librement dans diverses catégories, les classements sont totalement indépendants.

Source: Wikipedia

Compétition en France

La Fédération de Paintball Sportif s'occupe de la gestion des compétitions fédérales via des ligues régionales. Chaque ligue est autonome au niveau de la gestion de son championnat régional, et les saisons sont établies sur un calendrier scolaire (septembre à juin). À la fin de chaque saison est organisé un championnat national (aussi appelé championnat de la Fédération) regroupant les meilleures équipes de chaque format à Vichy sur un site dédié de 2001 à 2007, depuis 2008 il est itinérant. Pour participer à la Fédération et afin d'aider à l'obtention d'une délégation de l'état au ministère de la santé et du sport afin de devenir Fédération Nationale, les clubs doivent être structurés sous forme d'associations dont les adhérents acquièrent une licence fédérale de compétition. Ils peuvent alors participer au circuit de ligue, ou de loisir si l'on souhaite simplement pratiquer le paintball sur un terrain affilié. Plus d'informations sur le site officiel de la FPS
La Fédération de Paintball Sportif a regagné beaucoup de crédibilité en fédérants les plus importantes équipes Françaises durant ces deux dernières années. Pour rassembler à nouveau grandes et petites équipes, depuis 2007 est organisé l'Open De France, une rencontre ouverte aux équipes affiliées et non affiliées françaises sur le site du Championnat National, et le réglement français est dorénavant harmonisé avec celui du circuit européen.
En France seuls six formats de jeu sont reconnus par la FPS :
  • la Fun Cup : Ce format est exclusivement français et uniquement pratiqué dans le cadre de la FPS, il n'y a pas de tournois privés ou de circuit autre que les ligues régionales en Fun Cup. Parti sur un principe de « format économique », car limité en nombre de billes par joueur (140), il oppose 5 joueurs plus un 6e s'il est équipé d'un lanceur stock class. Bien que prévu pour lancer les joueurs débutants dans la compétition, le format n'attire que des aficionados et reste marginal, bien que relativement plus populaire que le format Pompe ;
  • le pompe : chaque équipe est composée de 5 joueurs avec des marqueurs à pompe sans limitation du nombre de billes. La catégorie Pompe est la seule à bénéficier d'un circuit national en plus du circuit régional classique, il s'agit de la Coupe Nationale Pompe. Depuis la saison 2006-2007, elle est aussi la seule catégorie à avoir un championnat national séparé des autres. Cette catégorie qui fut historiquement "l'école du paintball" est sur le déclin depuis quelques saisons et ne survit que grâce à la CNP, dans le but de redynamiser le jeu le format long type CPL Millennium (voir plus bas) a été adopté ;
  • le semi 3 : chaque équipe est composée de 3 joueurs (+1 remplaçant max) avec des marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, le jeu est basé sur une capture de drapeau dans la base adverse que l'on doit ramener dans sa propre base sans avoir été touché, la durée de jeu est de 3 minutes;
  • le semi 3 Format Long : Ce format est le même que le semi 3 sauf qu'un match est composé de plusieurs points et celui qui gagne est le premier à avoir marqué 4 points.
  • le semi 5 : chaque équipe est composée de 5 joueurs (+2 remplaçants max) avec des marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, même règles de drapeau, durée de jeu de 5 minutes;
  • le semi 5 Format Long : Inspiré du format SPL du Millennium, lui-même inspiré du format X-Ball américain. Le format long a été mis en place pour la saison 2007-2008 (voir format SPL pour le système de jeu)
  • le semi 7 : chaque équipe est composée de 7 joueurs (+3 remplaçants max) avec des marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, même règles de drapeau, durée de jeu de 7 minutes; Ce format n'est plus pratiqué en ligue depuis 2008.
Source: Wikipedia

Les types de lanceurs

 Les Stock Class  : ces marqueurs possèdent une réserve très limitée en billes et en gaz. Ils embarquent en général une dizaine de billes et utilisent des sparklets de gaz (Capsules de CO2). Lanceur à une main, ils ressemblent aux armes de poing que tout le monde connaît.  

Les Lanceurs Pompes  : le réarmement est manuel et se fait grâce à deux pièces qui coulissent l'une sur l'autre permettant d'engager la bille dans le canon et d'armer le marteau destiné à relâcher l'air. 

Les lanceurs semi-automatiques  : le réarmement est automatique mais l'éjection de la bille n'est pas continu si on garde la détente appuyée. Les lanceurs semi-automatique sont aujourd'hui les plus utilisés dans le monde du paintball. On distingue cependant deux grandes familles :

Les Semi-auto Mécaniques : appelés "Méca". Sur ces lanceurs, l'action d'appuyer sur la détente relâche un marteau qui libère à l'impact et pendant un court instant le gaz comprimé de la bouteille permettant d'éjecter la bille.

Les Semi-auto Electroniques : généralement dédiés au paintball sportif, ils embarquent une carte électronique programmable et un ensemble de capteurs (le plus courant étant un œil laser pour certifier la présence d'une bille) permettant d'augmenter considérablement le débit des tirs et de réduire la casse de bille. L'action d'appuyer sur la détente vient activer un interrupteur relié à la carte électronique logée dans la poignée du lanceur (de manière générale, certains modèles ont des cartes situées en d'autres éléments). La carte active ensuite une électrovanne qui libère l'air pour expulser la bille. Les cartes proposent en général certains modes de tir assistés (ou Ramping). Grâce à ces modes, le nombre de billes lancées est supérieur au nombre de pressions sur la détente. Selon les tournois, certains "modes" pourront être autorisés ou non. Ils sont en général réglementés par le nombre de billes par seconde (limité à douze pour la majorité des tournois) et par le temps séparant deux billes. Ces lanceurs demandent un réglage et un entretien minutieux pour un fonctionnement optimal.

Les lanceurs automatiques  : Ils sont considérés comme armes de 4e catégorie en France et sont donc interdits sur la plupart des terrains de loisirs et tous les terrains de compétition. Ce sont des lanceurs électroniques semi-automatiques débridés (ou importés des USA par exemple) afin de tirer tant que l'appui est maintenu sur la gachette.

Source: Wikipedia

Equipement

Masque : élément obligatoire, il protège le visage du joueur des impacts occasionnés par les billes de peinture. En l'an 2000, 1200 lésions oculaires dues à des accidents de paintball ont été répertoriées aux Etats-Unis, aucune des victimes ne portait de masque. Le paintball reste néanmoins un des sports les moins risqués lorsqu'il est correctement encadré.

Lanceur (ou marqueur) : élément mécanique ou électronique servant à propulser les billes grâce au gaz (CO² ou à l' air comprimé selon le système utilisé) contenu dans une bouteille. La limite légale américaine pour leur puissance est de 300 fps (300 pieds par seconde ou environ 100 m/s) en sortie de canon. En France les lanceurs sont des armes de 7e catégorie soumis a déclaration auprès de la préfecture à partir du moment où sa puissance est réglée au delà de 10 joules (soit environ 450fps). Dans ce cas un permis de chasse ou une licence de tir sportif accompagné d'un document officiel (cerfa) sont envoyés à la préfecture dont dépend l'acheteur. Cette démarche est effectuée par le vendeur. En dessous de 10 joules, une copie de la pièce d'identité ainsi que l'inscription de la vente dans un cahier de vente d'arme de 7e catégorie est obligatoire et suffit. Un lanceur électronique peut tirer en théorie jusqu'à 30 billes par seconde. 

Bouchon de canon : Élément essentiel de la sécurité dans le paintball, le bouchon de canon est une pièce servant à obstruer la sortie de canon de façon suffisamment résistante qu'un tir accidentel de bille soit stoppé. Les bouchons en plastique (barrel plug) à joints ont tendance à disparaître au profit de sacs à canon ou barrel sock qui sont des poches en tissu résistant maintenus sur le canon par des élastiques puissants reliés à l'arrière du marqueur. Cet élément est obligatoire sur tous les terrains de paintball et tous les lanceurs sont vendus avec. 

Verrou de pontet : Système de verrouillage à clé qui permet de bloquer l'accès à la détente du lanceur, le verrou vient se loger sur l'arcade de pontet empêchant tout mouvement de la queue de détente et donc tout tir accidentel. Cela ressemble à un cadenas ovale. Bien que le bouchon de canon est largement plus utilisé du fait de son prix et de sa disponibilité aisée, le verrou de pontet est l'un des moyens de sécurité le plus sûr, car il empêche qui que ce soit d'autre que le propriétaire de tirer avec le lanceur. 

Billes : Les billes sont pour un joueur régulier l'équipement le plus coûteux. Il s'agit de deux coques de gélatine (souvent de l'amidon) solides, remplies de colorant alimentaire et soudées l'une à l'autre. La composition du mélange interne est polyéthylène glycol, sorbitol, glycérine et eau dans la majorité des cas, mélange à fort pouvoir osmotique, ce qui peut entrainer en cas d'ingestion une diarrhée. Elles doivent être biodégradables et non-toxiques. On en trouve de plus ou moins tachantes et à la fragilité variable pour jouer en diverses saisons. Les billes peuvent être de n'importe quelle couleur, en général se sont des couleurs fluo pour repérer le marquage plus facilement, il en existe même des pailletées. Certain joueurs de scenario utilisent le rouge, mais cette couleur est rarement utilisé par les autres joueurs qui la jugent trop sanglante. Leur dégradabilité est variable, de quelques jours à plusieurs mois. La qualité d'une bille est définie par la régularité de sa coquille, de la soudure, son pouvoir tachant, sa résistance (évitant qu'elle casse dans le lanceur) et sa fragilité (favorisant la casse à l'impact). Les meilleures billes sont encore fabriquées sur le continent américain. 

Loader : Chargeur, réservoir de billes. Afin de pouvoir suivre la cadence de tir des lanceurs électroniques, certains loaders sont équipés d'une hélice mécanique actionnée par un moteur électrique alimenté par des piles, et qui agit comme une sorte de turbine qui accroît le débit de billes. Ces loaders sont également électroniques, puisqu'une carte permet de régler leur vitesse. Certains loaders possèdent un "œil" optique (détecteur de bille) ou capteur sonore afin de ne pas fonctionner continuellement.   

Gaz : Le gaz de propulsion de la bille est soit du CO2 soit de l'air comprimé (couramment appelé "nitro", puisque l'air est composé en majeure partie d'azote). Le CO2 est un gaz qui coûte peu cher à l'achat, mais a tendance à geler quand on le détend trop vite (tirs rapides). De plus c'est un gaz qui réagit énormément aux différences de température ce qui occasionne des variations importantes de pression, et par conséquent, une vitesse de bille approximative. Le CO2 est plus agressif que l'air sur les joints et la mécanique interne du lanceur ; on l'utilise principalement pour les lanceurs de loisir ou semi-auto mécaniques. L'air comprimé est beaucoup plus stable aux variations de température, il ne gèle pas, a des débits soutenus et est donc indispensable pour alimenter les lanceurs électroniques. 

Bouteilles : Les bouteilles sont des réservoirs de gaz en aluminium, fibre de verre ou kevlar permettant de concilier légèreté et résistance à la pression. Leur pression est donnée en psi (pounds per square inch, livres-force par poucecarré : 1 psi ≈ 0,068 94 bar). Les pressions dans les bouteilles d'air peuvent atteindre 4500 psi (presque 320 bars) pour une contenance d'environ 1 L. Elles se rechargent sur des bouteilles d'air de plongée (appelées bouteilles tampons) équipées de connexions spéciales ou sur des compresseurs fixes ou mobiles de plus grande capacité. 

Les régulateurs : Ils sont collés sur la bouteille d'air et se vissent au lanceur. Ils permettent de réduire la pression en sortie de bouteille. On distingue les régulateurs basse pression (B.P. 425 psi environ) et haute pression (H.P. 850 psi environ). Un régulateur basse pression permet de réduire le choc lors du remplissage du régulateur interne du lanceur. Selon certains, il permettrait aussi de pousser plus longtemps la bille dans le canon, améliorant la trajectoire de celle-ci.

Sans oublier, bien sûr, les diverses protections, tels que genouillères, coudières, shorts rembourrés, gants, vêtements de protection ou de style camouflage militaire ; à ce sujet une controverse existe dans le milieu du paintball, car les tenues de camouflage militaire donneraient selon certains une image militariste à ce loisir de détente. Néanmoins, malgré toutes les considérations sujettes à polémiques, les tenues camouflantes sont, sur certains terrains dotés d'une végétation dense, très efficaces pour se dissimuler de la vue des adversaires mais rarement utilisées sur les terrains de compétition.

Source: Wikipedia

Histoire

Les premiers lanceurs furent utilisés par les éleveurs australiens pour marquer le bétail dans les années 70. En effet la taille des ranchs et la méthode d'élevage des troupeaux qui paissent dans la nature, oblige alors les éleveurs à travailler comme des cowboys des temps modernes. En moto, quad et hélicoptère, ils rassemblent les troupeaux et comme le cas se présente souvent les animaux peuvent se regrouper avec des animaux d'autres ranchs. Il fallait donc trouver, avant d'embarquer les animaux, un moyen simple pour marquer la propriété, qui soit visible sur le moment grâce aux marquages au fer rouge. En réalité, le paintball est né de l'isolement de ces ranchs, qui peuvent couvrir des centaines de km² et qui ne sont accessibles que par 4×4 ou par avion. La population est principalement masculine et les lanceurs hypodermiques furent alors utilisés pour s'amuser entre cowboys… Ce sont des choses qui arrivent et parallèlement à ceci les gérants des exploitations purent remarquer une baisse des bagarres au sein de leurs hommes. À la fin des années 1970, des tournois opposaient alors des ranchs voisins afin de faire décompresser les hommes puis la Nouvelle-Zélande fut « touchée », avant d'arriver aux États-Unis, où les lanceurs pour marquer le bétail furent exportés en 1979.
Sous forme de jeu à proprement parler comme on le connaît aujourd'hui, il s'est tout d'abord développé aux États-Unis. Le premier tournoi a été organisé le 27 juin 1981. Il est alors connu sous le nom de National Survival Game aux Etats-Unis d'Amérique, et Skirmish Games en Australie, mais y est dès 1984 désigné sous le nom de paintball par les fabricants dans les boutiques de jeux et sport, et parfois même dans les supermarchés.
Cette activité est arrivée en Grande-Bretagne à la fin des années 1980  puis en France et dans le reste de l'Europe au début des années 1990, sous l'influence entre autres de séminaires de motivation d'entreprise ou de jeu d rôle grandeur nature.


Source: Wikipedia